De la difficulté d’être entrepreneur

Au cours des dernières années, des groupes et firmes d’investissement allumés de Montréal et d’ailleurs au Québec – j’éviterai de les nommer mais ils se reconnaîtront – ont entrepris de remettre l’innovation et le culture du risque en avant-plan. Les succès ne se sont pas fait attendre mais il se trouve encore des « sceptiques » – ceux-là aussi savent qui ils sont – pour douter de la viabilité de ce schéma. Pourtant, notre avenir collectif dépend en grande partie de la capacité que nous aurons à innover et à valoriser nos innovations. Pour y arriver, il nous faut maintenir et renforcer notre chaîne, du pré-démarrage à la croissance, en nous assurant que les talents, l’expérience et les fonds soient mobilisés autour de nos bons entrepreneurs. Bien que des progrès importants aient été réalisés au cours des dernières années, il faut continuer à simplifier la vie de nos entrepreneurs pour qu’ils se concentrent sur ce qu’ils font le mieux, soit la création de valeur et de richesse. Bien que les gouvernements et les institutions aient un rôle central à jouer à ce chapitre, il revient à toutes les personnes de bonne volonté ayant du vécu, une solide base financière ou un réseau de participer à ce projet collectif en aidant les jeunes entrepreneurs à prendre du coffre. Ne pas se comporter ainsi, c’est être un irresponsable social ou, tout simplement, un égoïste.