Message de fin d’année

Si tout était parfait, il faudrait bien sûr s’arrêter là ! 2009 aura été une année certainement marquante pour le plus grand nombre d’entre nous. Non seulement la récession aura-t-elle appauvri plusieurs personnes, mais elle aura également provoqué une prise de conscience quant à la grande volatilité de notre avenir collectif. En fait, il serait hasardeux de prédire de quoi 2010 sera fait. Cela étant, planchons donc sur ce que nous contrôlons totalement : notre pouvoir d’innover, notre rigueur dans l’exécution et une certaine audace dans la conquête de nouveaux marchés.

Pour un bon nombre d’entrepreneurs, les conditions resserrées de crédit et une contraction de la demande auront constitué les préoccupations centrales. Le capital disponible, tant pour les premières étapes de la croissance que pour l’expansion des entreprises, s’est raréfié au cours des deux dernières années. Il est vrai qu’au Québec, de récentes initiatives telles que le Réseau Anges Québec et Teralys Capital contribueront à rendre le capital plus accessible pour les bons projets et les entrepreneurs de talents. Tout cela est positif mais il faut collectivement aller encore plus loin !

Nos talents d’innovateurs sont certes remarquables, mais il faut reconnaître que les exigences auxquelles sont soumis nos entrepreneurs sont de plus en plus élevées. Il faudra donc qu’ensemble nous faisions en sorte de tirer profit de cette capacité d’innovation en renforçant encore davantage notre écosystème de valorisation et nos compétences en commercialisation. Voilà un autre défi qui nous attend en 2010 ! Et ils sont nombreux ces défis que nous devront relever tous ensemble. Copenhague ou pas, l’environnement demeurera l’enjeu numéro un pour de nombreuses années. Plus que jamais les énergies vertes et les technologies de l’environnement auront la cote. New Energy Finance (Bloomberg) estime que les investissements en cleantech devraient atteindre les 200 milliards de dollars US en 2010.

Je suis toujours aussi fasciné par l’ingéniosité de nos chefs d’entreprises. Plusieurs profitent de la crise pour mieux se positionner lorsque de réelles embellies se pointeront à l’horizon.  Il faut continuer à capitaliser sur ces gens qui créent, au premier plan, la richesse de notre société, ceci en les soutenant le mieux possible. Voilà donc ce qui devrait être notre résolution collective pour 2010.

Chers amis et partenaires, je tiens à vous souhaiter un Temps des Fêtes rempli de bons moments et une cuvée 2010, qui bien qu’elle s’annonce corsée, soit à la hauteur de vos plus hautes attentes. Notre foi et notre solidarité nous guideront et nous y aideront.